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Représentation au Luxembourg

La migration est un défi européen qui nécessite une réponse européenne

La seule solution à long terme pour une approche européenne équitable en matière de migration est l’adoption du nouveau pacte sur la migration et l’asile proposé par la Commission européenne. Alors que les discussions sur le pacte sont toujours en cours, la Commission continue d’œuvrer à l’élaboration de mesures opérationnelles, en agissant de manière constructive et en aidant le Conseil et le Parlement européen à trouver des solutions aux questions en suspens. Le Luxembourg est représenté au Conseil et compte six membres au Parlement européen.

La dimension extérieure de la migration est essentielle pour prévenir la migration irrégulière, pour lutter contre les réseaux de passeurs et pour développer des voies légales pour ceux qui ont le droit d’entrer dans l’UE. Le sauvetage de vies doit rester une priorité absolue et nous devons empêcher les migrants d’emprunter des routes dangereuses pour entrer dans l’UE. Il est donc nécessaire d’élaborer un système solide de gestion des migrations au niveau européen et de soutenir nos pays partenaires. Il s’agit notamment de renforcer les frontières extérieures, de prévenir la migration irrégulière, de lutter contre le trafic de migrants, de garantir des procédures d’asile rapides et équitables, d’organiser des retours effectifs, de promouvoir une réintégration durable et des voies légales alternatives, ainsi que des possibilités de retour volontaire durable depuis les pays de transit. Les États membres sont invités à coopérer avec l’Union européenne pour atteindre ces objectifs et, dans ce contexte, il est nécessaire d’adopter une approche de « gouvernance globale » dans tous les États membres.

Les réfugiés ont le droit fondamental de bénéficier d’une protection internationale contre les persécutions et les guerres. Avec la proposition du nouveau pacte sur la migration et l’asile, l’UE met en place un régime d’asile équitable et opérationnel. Le droit de demander l’asile et d’en bénéficier, tel qu’il est consacré dans la convention de 1951 relative au statut des réfugiés et dans la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, doit toujours être respecté. L’UE s’efforce de rester le lieu où les réfugiés trouvent une protection et une sécurité.

Dans sa lettre adressée au Premier ministre Xavier Bettel, en amont des réunions du Conseil européen de février et mars 2023, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a exposé les domaines dans lesquels l’UE peut réellement faire la différence. Ces actions s’ajouteront aux actions menées par les différents États membres, y compris le Luxembourg:

  • Coopération avec les pays partenaires dans le cadre d’une approche de « Team Europe » dans le voisinage sud-méditerranéen et dans les Balkans occidentaux;
  • Des mesures opérationnelles pour les États membres qui sont soumis à une pression migratoire;
  • L’alignement de la politique des visas;
  • Une gestion efficace des frontières extérieures et des migrations;
  • Le financement d’un système efficace de gestion des migrations et de l’asile

Voici quelques exemples

Renforcer les frontières extérieures

Nous avons tous intérêt à une gestion efficace et sûre de nos frontières extérieures, qui se déroule dans le plein respect du droit européen et du droit international, y compris des droits fondamentaux.

Pour aider les États membres, les fonds de l’UE peuvent être utilisés pour financer des infrastructures et des équipements tels que des drones, des radars et d’autres moyens de surveillance, comme nous l’avons déjà fait ces dernières années. Une coopération étroite entre les États membres et l’Europol, Frontex et l’Eurojust, ainsi qu’avec les principaux partenaires, renforcera encore la lutte contre la traite des êtres humains et le trafic de migrants.

Numérisation du visa Schengen

Le nouveau pacte sur la migration et l’asile proposé par la Commission vise à numériser complètement les procédures de délivrance des visas. La stratégie Schengen, présentée en juin 2021, a annoncé la numérisation des procédures de visa et des documents de voyage. Le 13 juin 2023, le Parlement européen et le Conseil sont parvenus à un accord politique permettant la numérisation de la procédure de visa Schengen.

Lutte contre le trafic de migrants

La priorité de la Commission est de lutter contre les réseaux criminels de passeurs et de trafiquants d’êtres humains et de détruire leur modèle économique en développant d’autres moyens d’aider les personnes à entrer en toute sécurité dans l’Union européenne.

Le Conseil a invité les institutions et les États membres à consentir des efforts conjoints pour mobiliser les politiques pertinentes aux niveaux national et de l’UE afin d’améliorer la sécurité intérieure. Cela passe notamment par le renforcement de la coopération des services répressifs et judiciaires, par l’échange d’informations, par une meilleure protection des frontières extérieures et par une coopération plus étroite avec les pays tiers. Le Luxembourg a accepté cette demande. La position de l’UE n’est pas nouvelle; En février 2023, les États membres de l’UE, y compris le Luxembourg, ont chargé la Commission européenne de mettre en œuvre les plans d’action existants et d’élaborer de nouveaux plans d’action pour les routes des Balkans occidentaux et de la Méditerranée centrale (Italie, Malte) afin de réduire rapidement la pression sur les pays les plus touchés et de prévenir efficacement les arrivées irrégulières.

La coopération entre l’UE et les États membres avec les pays d’origine et de transit sera intensifiée afin de renforcer les capacités de gestion des frontières, de prévenir les flux migratoires irréguliers et de briser le modèle économique des passeurs.

Dimension extérieure et partenariats internationaux

L’Union européenne continuera d’aider ses partenaires à s’attaquer aux causes profondes de la migration irrégulière et à garantir une migration sûre, régulière et ordonnée, en pleine coopération avec les organisations internationales, en particulier l’OIM et le HCNUR

Afin de répondre aux besoins liés à la pression migratoire, de renforcer les partenariats mondiaux et de répondre aux situations d’urgence, la Commission européenne a proposé d’accroître:

  • Le MFF (migration et gestion des frontières) de 2 milliards d’euros pour soutenir la mise en œuvre du nouveau pacte sur la migration et l’asile;
  • Le budget de l’UE — Voisinage et monde à hauteur de 10,5 milliards d’euros pour couvrir le strict nécessaire dans un contexte de tensions géopolitiques exceptionnelles; Et
  • La réserve de solidarité et d’aide d’urgence (SEAR) de 2,5 milliards d’euros, rétablissant ainsi la capacité de l’Union à faire face aux crises et aux catastrophes naturelles.

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