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Représentation au Luxembourg
Article d’actualité7 décembre 2021Représentation au Luxembourg6 min de lecture

La Commission salue l'accord politique sur l'Année européenne de la jeunesse

Woman in front of the EU flag

La Commission se félicite de l'accord politique conclu hier soir par le Parlement européen et le Conseil visant à faire de 2022 l'Année européenne de la jeunesse. À la suite de l'annonce faite par la présidente von der Leyen dans son discours sur l'état de l'Union de 2021 selon lequel 2022 devrait être une année consacrée aux autres, la Commission a présenté aux colégislateurs, en octobre, sa proposition formelle visant à proclamer 2022 Année européenne de la jeunesse.

Tout au long de l'année 2022, la Commission coordonnera toute une série d'activités en contact étroit avec le Parlement européen, les États membres, les autorités régionales et locales, les organisations de jeunesse et les jeunes eux-mêmes. Les initiatives en cours d'élaboration dans le cadre de l'Année européenne de la jeunesse bénéficieront d'un soutien de 8 millions d'euros au titre d'Erasmus+ et du corps européen de solidarité, un financement complémentaire ciblé pour l'Année européenne de la jeunesse décidé par l'autorité budgétaire pour 2022. D'autres programmes et instruments de l'Union contribueront également de manière significative aux objectifs et activités de l'Année. Les jeunes Européens bénéficieront de nombreuses possibilités d'acquérir des connaissances, des aptitudes et des compétences pour leur développement professionnel et de renforcer leur engagement civique pour façonner l'avenir de l'Europe.

Margaritis Schinas, vice-président chargé de la promotion de notre mode de vie européen, s'est exprimé en ces termes:

«Cet accord est un élément constitutif de notre politique générale à l'égard de la jeunesse. Le budget consacré à cette Année soutiendra nos actions phares. En faisant de 2022 l'Année européenne de la jeunesse, nous soutenons une génération qui favorisera les principes de liberté, de valeurs, de possibilités et de solidarité. Nous le devons aux générations qui ont le plus souffert de la pandémie et qui doivent à présent reprendre le cours de leur vie.»

Mme Mariya Gabriel, commissaire à l'innovation, à la recherche, à la culture, à l'éducation et à la jeunesse, a déclaré:

«Je remercie les colégislateurs d'être parvenu à un accord sur l'Année européenne de la jeunesse en un temps record. Nous comprenons tous l'importance de mettre les jeunes en lumière et de louer leur résilience après deux années très difficiles. J'invite tous les jeunes Européens à participer aux nombreux engagements, initiatives et actions que nous lancerons à partir de janvier 2022. Nous voulons faire entendre leur voix et éclairer les décisions que nous prendrons pour leur avenir. Nous voulons que cette année débouche sur des actions concrètes qui dureront bien au-delà de 2022. Ensemble, nous ferons de cette Année un succès.»

Pour honorer et soutenir les jeunes, et dialoguer avec eux à tous les niveaux, l'Année européenne de la jeunesse poursuivra quatre objectifs:

  • Renouveler les perspectives positives pour les jeunes, en mettant particulièrement l'accent sur les effets négatifs que la pandémie de COVID-19 a eus pour eux, tout en soulignant comment les transitions verte et numérique et d'autres politiques de l'Union offrent des possibilités aux jeunes et à la société dans son ensemble;
  • Aider les jeunes, y compris par l'intermédiaire de l'animation socio-éducative, en particulier les jeunes ayant moins de perspectives, issus de milieux défavorisés et d'horizons divers ou appartenant à des groupes vulnérables et marginalisés, à acquérir des connaissances et des compétences pertinentes et à devenir ainsi des citoyens actifs et engagés, inspirés par un sentiment d'appartenance à l'Europe;
  • Aider les jeunes à acquérir une meilleure compréhension des diverses possibilités qui leur sont offertes que ce soit au niveau de l'UE, au niveau national, régional ou local, afin de soutenir leur développement personnel, social, économique et professionnel, et à en faire la promotion active;
  • Intégrer la politique de la jeunesse dans tous les domaines d'action pertinents de l'Union, conformément à la stratégie de l'UE en faveur de la jeunesse 2019-2027, afin d'encourager l'intégration du point de vue des jeunes dans l'élaboration des politiques à tous les niveaux.

L'impact de toutes les activités et les enseignements qu'elles laisseront, ainsi que les possibilités d'engagement, devraient s'inscrire dans le long terme, au-delà de 2022. Alors que les programmes existants de l'UE consacrés à la jeunesse, tels qu'Erasmus+ et le corps européen de solidarité, joueront évidemment un rôle central dans la mise en œuvre et le financement des activités, l'Année européenne de la jeunesse vise à être intersectorielle et à s'appuyer sur toutes les politiques de l'UE.

Plusieurs initiatives phares dans plusieurs domaines d'action devraient être lancées au cours de l'Année européenne. Citons par exemple ALMA, une nouvelle initiative visant à aider les jeunes qui ne travaillent pas et ne suivent pas d'études ou de formation à trouver leur place sur le marché du travail en combinant un soutien à l'éducation, à la formation professionnelle ou à l'emploi dans leur pays d'origine avec un stage dans un autre pays de l'UE. L'Année européenne de la jeunesse ira de pair avec NextGenerationEU, qui rouvre des perspectives pour les jeunes, y compris des emplois de qualité et des possibilités d'éducation et de formation pour l'Europe de demain, et soutient la participation des jeunes à la société.

Lors du lancement de sa proposition, la Commission a invité les États membres à désigner un coordinateur national chargé d'organiser la participation nationale à l'Année européenne de la jeunesse. La Commission a tenu une première réunion le 16 novembre pour échanger des informations sur sa mise en œuvre.

Pour que l'Année européenne de la jeunesse soit une réussite, il est important de la façonner avec les personnes qui en bénéficieront le plus. Les jeunes et les organisations de jeunesse sont également étroitement associés à l'organisation de l'Année. Une enquête en ligne a été ouverte du 22 octobre au 21 novembre afin de recueillir les attentes et les suggestions. Un rapport sur l'enquête montre que près de 5 000 réponses ont été reçues de tous les États membres. Une majorité de répondants (58,8 %) a déclaré vouloir contribuer activement à l'Année européenne de la jeunesse.

L'Année sera également associée à la conférence sur l'avenir de l'Europe, dans le cadre de laquelle les jeunes jouent un rôle central. Un tiers de chacun des panels de citoyens européens est composé de jeunes, âgés de 16 à 25 ans, et une proportion égale de jeunes figure parmi les ambassadeurs du panel, qui relaient les recommandations aux assemblées plénières de la conférence et discutent avec des députés européens, des responsables politiques nationaux, des commissaires et d'autres membres de l'assemblée plénière issus des organes de l'UE et de la société civile. Le président du Forum européen de la jeunesse est également membre de l'assemblée plénière de la conférence.

Prochaines étapes

L'accord politique auquel sont parvenus le Parlement européen, le Conseil et la Commission est désormais soumis à l'approbation formelle du Parlement européen et du Conseil.

L'Année européenne de la jeunesse devrait être lancée en janvier sous la présidence française.

Le programme complet des activités et des informations complémentaires seront disponibles sur le portail de la jeunesse

D'ici à la fin de 2023, la Commission présentera un rapport sur la mise en œuvre, les résultats et l'évaluation globale des initiatives, qui comprendra également des idées en vue d'autres efforts communs dans le domaine de la jeunesse pour consolider l'héritage de l'Année.

Pour en savoir plus

Proposition de la Commission relative à l'Année européenne de la jeunesse

Portail européen de la jeunesse

Rapport d'enquête en ligne

Détails

Date de publication
7 décembre 2021
Auteur
Représentation au Luxembourg