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Représentation au Luxembourg

Crise sanitaire : Existe-il un lien entre le covid-19 et la 5G ?

NON. C’est uniquement par les gouttelettes que l’on projette en éternuant, en toussant ou en expirant que le coronavirus se transmet d’une personne à l’autre, et non par l’intermédiaire des réseaux mobiles.

Selon une rumeur persistante et largement diffusée sur internet, le déploiement de la 5G serait à l’origine de la pandémie de coronavirus. C’est faux. Les théories du complot qui établissent à tort un lien entre la 5G et la pandémie de coronavirus font un amalgame, sans doute parce que la 5G et la pandémie sont toutes les deux relativement nouvelles et qu’elles sont invisibles à l’œil humain. La 5G, c’est tout simplement la prochaine génération de réseaux mobiles et, tout comme les réseaux 4G actuels, elle ne peut avoir aucune interaction avec un virus. Elle utilise des ondes radio pour connecter différents dispositifs et n’est pas un vecteur du virus, qui ne survit que dans des gouttelettes liquides. Ce qui démontre encore plus la fausseté de cette rumeur, c’est que le coronavirus s’est propagé partout dans le monde alors que les réseaux 5G n’ont pas encore été déployés partout. De nombreux pays qui ne disposent pas de réseaux 5G ont connu d’importantes flambées de coronavirus. Il n’existe tout simplement aucun rapport entre ce dernier et les réseaux 5G.

La protection des personnes constitue une priorité absolue pour l’UE. C’est pourquoi les limites d’exposition dans cette dernière reposent sur le principe selon lequel il vaut mieux prévenir que guérir. Les limites d'exposition pour le grand public, y compris en ce qui concerne la 5G, sont 50 fois inférieures au niveau susceptible d'avoir une incidence sur la santé de la population (selon les données scientifiques disponibles). Toutes les installations 5G doivent respecter ces normes extrêmement élevées avant d’être autorisées à fonctionner. S’il n’était pas possible d’utiliser la 5G sans mettre en danger la santé et le bien-être des personnes en Europe, l’UE n’aurait pas recommandé son utilisation et les États membres l’auraient interdite.